Photo : © Bernard Morvan/FC Rouen 1899

Arrivé cet été dans la ville aux cents clochers en provenance du SC Lyon, Jérémy Grain s’est rapidement fait sa place dans le groupe de David Giguel. Portrait du natif de Villeneuve-sur-Lot.

Ses débuts dans le football

« Je suis né avec un ballon dans mon berceau. J’ai commencé le foot à l’âge de 4 ans dans un petit club à côté de chez moi, l’AS Montcabrier. Puis j’ai rejoint le plus gros club de mon département, le SU Agen où j’ai joué jusqu’à 15 ans avant d’intégrer le centre de formation des Chamois Niortais. »

Son arrivée au centre de formation de Niort

« Beaucoup de joie au moment où le coach des U17 Nationaux, Samuel Michel m’appelle. Beaucoup de bonheur de rendre fiers mes parents qui ont fait beaucoup de sacrifices pour moi en m’emmenant trois fois par semaines, à l’entraînement qui se situait à 60 kilomètres de mon domicile. »

« Intégrer le centre de formation était une joie immense mais partir à l’âge de quinze ans, à 400 kilomètres de chez soi, cela faisait un peu peur à mère mais elle savait très bien que j’allais m’épanouir et devenir un homme. J’ai dû apprendre vite à me débrouiller tout seul. »

« Honnêtement, au centre de formation, je n’ai que de bons souvenirs. Bien sûr, il y a eu des moments difficiles et beaucoup de concurrence. C’est compliqué de devenir un joueur professionnel car au départ nous souhaitons tous signer pro mais peu y parviennent au final. »

La percée éphémère dans le monde professionnel

« Effectivement, je n’ai pas beaucoup joué en Ligue 2 (2 matchs). Mon seul regret encore à l’heure d’aujourd’hui c’est de ne pas avoir eu la chance de tout donner pour mon club formateur. J’ai clairement eu des bâtons dans les roues. »

« J’étais meilleur passeur et deuxième meilleur buteur de la préparation d’avant-saison. Je faisais un début de saison parfait. Le coach, Régis Brouard me prend dans le groupe pour le second match de championnat, il me fait rentrer 20 minutes puis page blanche… J’ai la frustration de ne pas avoir tout donné pour ce club. J’ai eu du mal à le digérer. »

Son aventure en Belgique, avec Virton

« Clairement, la meilleure expérience depuis le début de ma carrière. J’ai vécu une montée en Ligue 2, que des bons souvenirs. Nous avions une vraie équipe de copains. »

« Sur un plan personnel, je termine meilleur passeur du championnat. Pour moi, j’avais encore un an de contrat et je me voyais rester là-bas. Malheureusement, le président change trois fois d’entraîneurs en cours de saison et après la montée, il fait venir le coach de Dudelange qui ramène avec lui le onze de départ de son précédent club. Du coup, je suis poussé vers la sortie… C’était encore une fois très dur à avaler mais ça fait partie du football. »

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