Photo : © Jean-François Damois/FC Rouen 1899

Ce vendredi, cinquième portrait d’un joueur du groupe National 2 avec le défenseur, Vincent Fourneuf. Retour avec lui sur son parcours du Red Star jusqu’à son aventure, en Espagne. Mais aussi, sur sa formation actuelle qui lui permettra d’intégrer dès la saison prochaine, le staff de David Giguel.

Ses premiers pas de footballeur

« J’ai commencé en club à l’âge de 8 ans, au Red Star, le club de ma ville et un des trois meilleurs clubs formateurs sur Paris. J’y ai fait toutes mes classes, du sport-étude en passant par le centre de formation, jusqu’à en devenir capitaine de l’équipe première qui évoluait en CFA. »

Une étoile rouge dans le cœur

« Le Red Star, c’est forcément particulier pour moi. Je dois beaucoup à ce club, il m’a formé en tant que joueur et m’a permis de devenir l’homme que je suis. C’est un club aux valeurs ouvrières, on a donc évolué en gardant ces valeurs de travail en tête. Côté souvenirs, il y en a énormément. Il y a d’abord les joueurs avec qui j’ai joué qui sont devenus des amis. Et sur le plan sportif, je dirais les 2 montées successives de DH en CFA après le dépôt de bilan au milieu des années 2000. Nous avions un groupe de gamins mais avec une faim énorme ! »

Son expérience en Espagne, à Mar Menor

« Alors l’Espagne, ça faisait des années que j’y songeais. J’ai toujours aimé le football espagnol. J’ai eu l’opportunité d’y aller lors de la trêve hivernale pendant ma première saison à Pau en 2007, mais j’ai finalement fait le choix de rester. En 2014 j’ai eu cette seconde opportunité, par le biais d’un ami qui jouait là-bas depuis 2011 et à qui j’allais rendre visite de temps en temps. Je me suis dit que c’était maintenant ou jamais pour vivre cette aventure, je me suis donc lancé. Et j’en suis très heureux ! J’ai tout aimé là-bas, le climat, la qualité de vie et surtout le football développé. Un régal ! »

Sa formation pour le brevet d’entraîneur

« J’étais un peu anxieux à l’idée de vivre ma dernière saison en tant que joueur, mais le fait, justement, de passer ma formation en parallèle m’aide à intégrer le fait de basculer de l’autre côté. Finalement, la plus grosse frustration est de se dire que ma probable dernière saison aura été ternie par la Covid… Je pense que je garderais en tête la saison 2019-2020 comme dernière saison, avec les nombreuses émotions qu’on a pu vivre. »

« La formation, elle m’apporte énormément. elle m’aide à structurer ma pensée et nous donne de nombreux outils pour être le plus pertinent et performer dans nos nouvelles fonctions. C’est une formation qui demande un investissement important, avec une grosse charge de travail, mais qui est vraiment enrichissante. »

Son avis sur la situation actuelle et l’arrêt du N2 depuis octobre

« C’est une situation qui nous peine, nous sommes privés de ce qui nous anime, d’exercer notre métier. Le pire finalement, c’est l’incertitude dans laquelle nous sommes depuis tous ces mois. Le coup de massue a été de nous avoir privé d’une reprise à J-3 alors que l’on s’était préparé physiquement et mentalement après ces longs mois d’arrêts, ça a été la goutte de trop. On peut comprendre qu’une annonce officielle puisse fausser la fin de championnat National, mais il serait maintenant temps de se positionner, pour le bien de tous ! »