Bilan : Des chiffres historiques pour une saison mythique

Photo : © Bernard Morvan/FC Rouen 1899

La saison 2022-2023 restera dans l’histoire du club avec cette remontée en National, dix ans après avoir quitté cette troisième division. Retour sur cette année historique en chiffres.

La saison 2022-2023 s’est refermée, mais elle restera longtemps dans les têtes de tous les amoureux du FC Rouen. Un exercice exceptionnel avec des résultats marquants, des émotions fortes et une montée en National, dix ans après avoir quitté ce championnat ! Champion du groupe A, le FCR termine la saison avec 69 points : le record du championnat N2 sous cette appellation (depuis 2017-2018). Il s’agit également du meilleur total du club en quatrième division, dépassant les 65 points en 2008/09 en 34 matchs contre 30 cette saison !

En 30 journées, le bilan est tout simplement exceptionnel avec 21 victoires, là aussi un record dans l’histoire du club au quatrième échelon. Les Diables rouges ont fait trembler les filets à 55 reprises (+ 3 buts comptés sur tapis vert), soit la deuxième attaque du groupe et encaissé 31 buts (en comptant les 2 concédés à Poissy avant la victoire sur tapis vert), la quatrième muraille la plus solide de la poule A.

Sur le terrain, Rouen a empoché autant de points à Diochon qu’en déplacement (33), un total qui monte à 36 à l’extérieur avec les 3 récupérés à Poissy.

Défense

Le FC Rouen a encaissé 31 buts sur le terrain, soit la quatrième défense du groupe. Les diables rouges ont encaissé deux fois moins à l’extérieur (10) qu’à Diochon (21). Il en va de même pour les clean-sheets bien plus nombreux en déplacement : 8 contre 2 matchs terminés sans encaisser à domicile.

Seules quatre équipes font mieux que ces 10 clean-sheet : Saint-Malo, Saint-Pryvé, Châteaubriant (11) et Chambly (13).

Parmi ces 10 matchs sans encaisser, 8 l’ont été en 2023 (16 matchs) après 2 dans les 14 matchs joués en 2022.

Les coéquipiers de Valentin Sanson ont surtout encaissé dans le jeu (61% – 19 buts). Sur coups de pied arrêtés, les filets rouennais ont tremblé suite à 5 pénaltys, 4 coups-francs et 3 corners alors que ces buts concédés ont presque été autant en première période (15) qu’en seconde (16).

Attaque

Le FC Rouen a marqué 55 buts sur le terrain, soit la deuxième attaque du groupe. Contrairement aux encaissés, les Diables rouges ont marqué près de deux fois plus à Diochon (35) qu’à l’extérieur (20).

Le FCR a terminé trois matchs sans marquer (tous à l’extérieur), le meilleur total du groupe devant le Racing (4).

L’équipe de Maxime D’Ornano a trouvé les filets à 24 reprises à la suite de coups de pied arrêtés, le plus haut total du groupe. Sur ces coups de pied arrêtés, les Rouennais ont marqué suite à 9 pénaltys, 9 corners et 6 coups-francs.

Les buts ont été majoritairement en seconde période (35 contre 20 en première).

Deux hommes se sont démarqués offensivement : Christopher Ibayi et Jaja Sahloune. Sur les 55 buts du FCR, Ibayi est impliqué sur 24 d’entre eux et Sahloune 16 (buts + passes décisives). Ils se sont échangé 3 passes décisives : 2 de l’ailier vers le l’attaquant et 1 dans l’autre sens.

Tous les buteurs

• • Ibayi : 21 buts
  • Abdelmoula, Sahloune : 5 buts
  • Sanson : 4 buts
  • Bouzamoucha , Allée, Barthélémy, Hitouss : 3 buts
  • Bassin, Betra : 2 buts
  • Pianelli, Mion, Bernasque, Loppy : 1 but

Tous les passeurs

• • Sahloune : 11 passes décisives
  • Pianelli, Mion : 4 passes décisives
  • Ibayi : 3 passes décisives
  • Bouzamoucha , Barthélémy, Bernasque, Loppy, Bezzekhami : 2 passes décisives
  • Allée, Hitouss, Bassin, Benzia : 1 passe décisive

Temps de jeu

Adrien Pianelli est le joueur du FCR qui a disputé le plus de minutes cette saison en N2 : 2593. Le défenseur a disputé 28 des 30 rencontres dans leur intégralité. Il devance Mion (2483) et Benzia (2462).

Ils sont 12 à avoir disputé plus de 1350 minutes soit la moitié de la saison. En plus des trois déjà cités s’ajoutent Ibayi (2285), Sanson (2280), Allée (2206), Abdelmoula (2085), Bassin (1923), Sahloune (1793), Bouzamoucha (1776), Bezzekhami (1557) et Monteiro (1528).