Arrivé cet été en provenance de Lorient, Mathieu Mion est devenu un titulaire indiscutable au poste de latéral gauche. Portrait d’un joueur qui nourrit de grandes ambitions pour cette saison 2022-2023 !

Mathieu, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Mathieu Mion, j’ai 22 ans et je suis né à Lens. J’évolue au poste de latéral gauche mais je peux aussi être défenseur central ou piston. J’ai été formé au RC Lens (de U9 à U17) avant de rejoindre Boulogne-sur-Mer où j’ai eu l’opportunité de faire 6 matchs de National, avec le coach Olivier Frapolli. Je jouais moins avec le coach Laurent Guyot donc je suis parti à Saint-Pryvé-Saint-Hilaire l’année du Covid et d’ailleurs, nous étions en tête au moment de l’arrêt des compétitions. La saison passée, j’étais au FC Lorient en N2 avec le coach Régis le Bris avec à la clé une belle saison et une deuxième place au championnat.

Pourquoi rejoindre le FCR cet été ?

Le choix de rejoindre le FC Rouen s’est fait naturellement. Je n’étais pas insensible à l’intérêt que le club me portait. Il y a eu des discussions et les discours ambitieux du coach et du président m’ont plu et nous étions sur la même longueur d’onde. J’ai tout de suite senti que le club comptait sur moi. C’est un projet dans lequel je peux m’épanouir et qui me correspond.

Vous êtes co-leader de N2 après cinq journées de championnat, avec 4 victoires et 1 défaite. Que penses-tu de ce bilan ?

Au niveau comptable c’est un bon début de saison oui, même si un sans-faute aurait été encore mieux ! Après, tout n’est pas parfait et heureusement. On se doit encore de faire mieux dans le jeu et mettre encore plus de qualité avec le ballon mais je ne me fais pas de soucis. Nous sommes un groupe de bosseurs qui a soif de victoires, on n’est jamais rassasié !

Vous avez entamé la Coupe de France le week-end passé à Dives. Y-a-t-il un objectif défini pour cette compétition en interne ?

Personnellement, je suis compétiteur. Dès que je commence quelque chose, je veux le gagner, sans prétention. Et c’est pareil pour la coupe. Il faut prendre les matchs les uns après les autres et être sûr de notre potentiel. La coupe c’est soit tu passes soit tu sors, il n’y a pas de rattrapage la semaine d’après, à nous d’être performants.

« Quand tu joues à Diochon une semaine sur 2 c’est magique ! « 

Tu as déjà pris 4 cartons jaunes depuis le début de saison (tu étais d’ailleurs suspendu face à Granville), comment l’expliques-tu ?

Honnêtement, c’est ma première saison où je vis cette situation. Après avoir des cartons n’est pas toujours négatif, il peut y avoir des cartons « malins » mais à moi d’en prendre moins. Certains sont discutables, je ne me prends pas la tête avec ça, dès que l’arbitre a pris sa décision ça ne sert à rien de cogiter.

Que penses-tu de l’ambiance au stade Diochon les soirs de match ?

J’avais déjà eu un aperçu de l’ambiance lorsque j’étais venu avec Saint-Pryvé, il y a 2 ans et l’année dernière également avec Lorient. Personnellement, j’étais content de jouer Rouen parce que je savais qu’il y allait avoir une ambiance unique en N2. Il n’y a qu’à Rouen où il y a une telle ferveur. Alors quand tu joues à Diochon une semaine sur 2 c’est magique ! C’est clairement le 12ème homme, ils nous motivent et on essaye de leur rendre depuis le début de saison.

Un mot pour les supporters ?

Continuez comme vous le faites, on vous le rendra à chaque seconde du match du mieux que l’on puisse.