Défenseur gaucher capable d’évoluer dans le couloir ou dans l’axe, Mathieu Mion a déjà un sacré vécu pour un joueur de 21 ans. Premiers mots du tout nouveau Diable Rouge.

 

Mathieu, on va revenir tout de suite sur ton parcours parce qu’à 21 ans, tu as déjà pas mal voyagé.

C’est vrai. J’ai passé neuf ans au Racing Club de Lens, jusqu’en U16. J’ai ensuite rejoint les U17 Nationaux de Boulogne où ça s’est bien passé vu que j’ai sauté les U19 Nationaux pour intégrer directement l’équipe réserve en N3. Après deux ans avec la B, j’ai été promu en équipe première en National avec Olivier Frapolli. J’ai joué cinq ou six matchs cette saison-là, mais le coach a ensuite changé et ça s’est moins bien passé avec Laurent Guyot. J’ai donc quitté l’USBCO pour aller à Saint-Pryvé puis j’ai été contacté par Lorient. J’ai tenté ma chance là-bas, j’ai pu côtoyer le haut niveau en faisant quelques groupes avec la Ligue 1.

Tu peux jouer latéral gauche ou défenseur axial gauche mais quelle est ta préférence ?

Ce que je préfère, c’est latéral gauche. Après, je peux occuper tous les postes défensifs dans le couloir gauche : latéral dans une défense à 4, axial dans une défense à 3, piston gauche dans un 3-5-2… Je suis à l’aise tactiquement avec tous ces postes.

Quelles sont tes qualités sur le terrain ?

J’ai une bonne vision de jeu et de la justesse technique. Mais ma plus grande qualité, je pense que c’est la sérénité. Je ne perds pas le ballon sous pression. En gros, je suis polyvalent et assez complet mais sans une qualité qui ressort plus que les autres.

 

« Faire une énorme fête dans ce stade »

 

Quand et comment se sont initiés les premiers contacts avec le FCR ?

Les premiers contacts ont eu lieu fin mai. Je connaissais Maxime D’Ornano de nom car il entraînait Saint-Brieuc en National quand j’y jouais avec Boulogne. C’est un coach qui a une vraie philosophie de jeu. C’est lui qui m’a contacté en premier, il m’a expliqué le projet du FC Rouen et ce qu’il voulait faire avec moi. Le feeling est passé tout de suite. Puis j’ai eu le président Charles Maarek qui m’a parlé du club, de son histoire et de la ferveur qui existe autour. J’ai été emballé parce que Rouen n’est pas un club lambda de N2. Ensuite, tout s’est décidé rapidement.

Tu es venu jouer à Diochon en janvier dernier. Si on t’avait dit que tu signerais ici cinq mois plus tard…

Pour être honnête, je n’y aurais pas cru (il se marre) ! Mais c’est le destin. Quant au stade, il est clairement au-dessus de la N2. C’est un privilège de jouer dans des installations comme ça à ce niveau. Ensuite, ce sera à nous d’avoir des résultats et de faire venir le public au stade. C’est super motivant.

Un message pour les supporters ?

Premièrement, je suis très heureux d’intégrer le projet et j’ai hâte de démarrer la saison. Deuxièmement, j’adorerais amener le club en National et faire une énorme fête dans ce stade…