Depuis quelques rencontres, Omar Bezzekhami est de retour dans le onze de départ de Maxime D’Ornano. Pour sa quatrième saison au FCR, Omar n’en reste pas moins un compétiteur et travaille dur pour permettre au FCR de réussir son sprint final !

Omar, le FCR aborde le sprint final sur une excellente dynamique (trois victoires consécutives et huit matchs sans défaite). Que penses-tu de cette dynamique ?

C’est toujours bon à prendre et nous sommes des compétiteurs. Nous jouons chaque match pour le gagner et nous allons tout faire pour continuer cette belle dynamique. Il faut savoir l’apprécier, prendre goût à la victoire et aux bons moment, ne jamais se lasser pour la reproduire le plus longtemps possible.

Après une première partie de saison délicate, t’attendais-tu à voir le FCR aussi bien placé au classement à trois journées de la fin ?

C’est vrai qu’à la fin de la première partie, nous étions dans une période plus compliquée où nous avons enchaîné plusieurs matchs à domicile sans victoire ce qui nous a fait chuter au classement, malgré des points engrangés à l’extérieur. Après, on sait qu’il suffit souvent d’une bonne série comme actuellement pour gagner des points. Nous ferons les comptes à la fin de saison en espérant être le plus haut possible.

Le groupe s’est-il fixé un objectif pour les trois derniers matchs ?

Pas besoin d’en discuter spécialement, c’est un groupe de compétiteurs ! Ne pas perdre jusqu’à la fin de saison serait une bonne chose.

À titre personnel, tu es passé d’un statut de joker pendant une grande partie de la saison à celui de titulaire depuis quelques rencontres. Quelles en sont les raisons selon toi?

Je n’ai pas vraiment eu un statut de joker, vu que je peux être polyvalent. On m’a demandé de jouer à des postes qui n’étaient pas spécialement le mien (latéral ou piston) pour aider l’équipe et pallier les différentes blessures ou suspensions. Ensuite, avec l’arrivée du coach, j’ai joué un match latéral contre Lorient parce que la situation l’exigeait. Ensuite, j’ai été blessé et il a fallu que je travaille pour réintégrer le groupe à mon poste de prédilection (milieu de terrain) parce qu’il y a de la concurrence et ça fait partie du football. Après, en effet, cela fait plusieurs matchs que je suis titulaire. Nous avons des automatismes avec Antoine et Mustapha et on a la chance que les résultats soient positifs. Je travaille pour que ça dure le plus longtemps possible.

« C’est un coach à l’écoute de ses joueurs, j’apprécie sa philosophie de jeu »

Justement, quelle est ta relation avec le coach ?

Ma relation avec le coach est bonne. Tout d’abord, en tant qu’homme, c’est une personne franche et respectueuse, et en tant que coach, c’est une personne qui vit football, un vrai passionné tout comme moi. On peut discuter de la demi-finale de Ligue des Champions comme d’un match de National. C’est un coach à l’écoute de ses joueurs, j’apprécie sa philosophie de jeu ainsi que ses conseils utiles à mon évolution.

Enfin, la question que tous les supporters se posent, seras-tu toujours Rouennais la saison prochaine ?

Il me reste une année de contrat. Après, il faut se voir avec les dirigeants pour en discuter.