Wanis Honsor a réussi des débuts remarqués en équipe première. Notre jeune défenseur revient sur le match contre Villefranche avec son premier but et détaille son parcours.

Dès ta première titularisation, tu as marqué ton premier but mardi soir contre Villefranche. Peux-tu le raconter ?

Naël lance Lamine en profondeur. Il frappe. Le gardien la repousse. Le ballon monte en l’air et vient vers moi, vers mon pied droit. Je ne me pose pas de question et frappe de mon mauvais pied.

Tu as aussi effectué tes débuts à Diochon.

Jouer à Diochon c’est incroyable avec ce public qui te pousse ! Quand on est petit et qu’on te demande ce que tu veux faire, je répondais « footballeur ». Petit, on rêve de marquer dans des grands stades. J’ai réussi.

Tu avais la pression ?

Avant le match, j’avais la pression, mais de la bonne pression. De l’excitation. Sur le terrain, je n’avais plus de pression.

Quels consignes avais-tu et quel bilan tires-tu de ton match ?

Le coach m’a mis à l’aise, notamment avec ce 3-5-2. J’aime bien me projeter offensivement. Défensivement, j’ai fait le job.

Tu avais Clément Bassin positionné à côté de toi pendant le match.

Il y a beaucoup de joueurs d’expérience dans l’équipe. On nous a beaucoup parlé à Naël et moi, donné beaucoup de conseils. Clément me parlait beaucoup, me donnait des conseils de placement, me guidait « à gauche, à droite ». Cela m’a vraiment apporté un plus.

Peux-tu revenir sur ton parcours ?

Plus jeune, au Havre AC, j’étais offensif : 10 ou sur les côtés. J’ai été replacé latéral gauche en U15. Je suis arrivé au FCR en U17 National en 2019. J’ai ensuite joué une année en U18 R1 puis trois en réserve en R1. J’ai intégré l’équipe première il y a deux mois.

Comment s’est passée ton intégration ?

Il y a une vraie différence aux entraînements par rapport à la réserve. Ce sont des joueurs d’expérience, avec une qualité technique supérieure. Ça permet d’énormément progresser. Pour la suite, j’espère donc continuer à progresser aux entraînements, avoir des minutes et être performant.

Tu es éducateur au club. As-tu encore le temps de diriger les séances et voir les matchs ?

C’est plus compliqué… J’étais éducateur des U7. J’aimais bien être avec les enfants. Les entraînements étaient mardi et mercredi puis plateau le samedi. Je venais aussi regarder les séances de la préformation. Maintenant c’est compliqué…