#2 Portrait d’Arthur Dallois
Photo : © Bernard Morvan/FC Rouen 1899
Cette semaine, rencontre avec Arthur Dallois qui retrace avec nous son parcours depuis son plus jeune âge. Un parcours atypique qui l’a conduit à traverser toute la France, après son départ du centre de formation de Montpellier, pour rejoindre l’AF Virois.
Ses premiers pas dans le foot
« J’ai passé les détections à l’Olympique Lyonnais dès le plus jeune âge pour rentrer en débutant car mon grand frère jouait là-bas et c’était plus pratique pour mes parents, pour nous emmener à l’entraînement. J’ai été pris et j’y suis resté 7 ans, jusqu’en 13 ans. »
« Ensuite, j’ai joué dans un club plus proche de chez moi au CASCOL. À ce moment-là, j’avais juste envie de jouer plus pour le plaisir. J’y suis resté deux ans avant d’intégrer le centre de formation de Montpellier. »
Son intégration au centre de formation de Montpellier
« J’arrive dans une nouvelle région à 15 ans, loin de chez moi, je ne connaissais personne mais l’intégration s’est bien passée. Nous étions tous dans la même « galère », nous vivions ensemble 24h/24 donc les liens se créent vite avec tout le monde. Je suis même sélectionné en Equipe de France U16, ma plus grande fierté à ce jour. »
« Je ne garde que les bons souvenirs du centre dont le titre de champion de France en 2012 des pros, c’était incroyable de vivre ça en étant là-bas. J’ai vécu cinq belles années tant sportivement qu’humainement, même si forcément j’aurais préféré signer professionnel. C’est le foot et aujourd’hui je ne garde que le bon de cette expérience. »
La traversée de la France pour rejoindre Vire
« Oui c’est le grand écart ! En fait c’est tout simple, après Montpellier, comme beaucoup de joueurs, la déception de ne pas signer est énorme. C’est dur de se dire qu’on a fait tous ces sacrifices pour rien… À ce moment-là, je suis écœuré et je veux arrêter le foot ! J’avais besoin de temps pour digérer ça. »
« Sauf que la vie continue. La saison suivante commence et en septembre, j’étais toujours sans club. Le président de Vire, Christophe Lecuyer m’appelle et il me présente son projet. Le club venait de monter en DH et il venait de reprendre le club. Sur le coup, je me dis impossible car c’est à l’autre bout de la France, une petite ville et en DH… Mais le feeling passe super bien, j’ai pris quelques jours pour y réfléchir. Je me dis que je n’ai rien à perdre, pas de contrat rien donc si ça ne me plaît pas, je retournerai sur Lyon. »
« Mais, j’ai été super bien accueilli par tout le monde. Sportivement, ça se passe très bien puisque je marque une vingtaine de buts. C’est un club où l’humain prime sur le reste, je pense que c’est pour ça que j’ai gardé des liens forts avec chaque personne que j’ai rencontré là-bas. Et dès que j’en ai l’occasion, je monte les voir. Eux ont carrément annulé une séance d’entraînement pour venir voir notre match à Caen en début de saison, c’est la preuve que la relation est particulière entre Vire et moi. »
Fernando Torres, son idole
« Quand j’étais petit, avant de commencer le foot, ma première idole c’était Youri Djorkaeff. Je peux même pas vous dire pourquoi.. Ensuite, quand j’étais à l’Olympique Lyonnais et que j’assistais à tous les matchs, c’est Sony Anderson qui m’a vraiment marqué. Il était tellement fort ! »
« Mais celui qui est ma véritable idole et qui le restera, c’est Fernando Torres ! C’est surtout lui qui m’a inspiré. »