Fort d’une belle expérience en National et en Ligue 2, Axel Maraval sera le dernier rempart des Diables rouges la saison prochaine. Premier entretien avec le nouveau gardien du FCR.

 

Tu viens de signer au FCR, quelle est ta première impression ?

Je suis très heureux de rejoindre un club historique du football français, c’est un point important pour moi. Je suis content de faire partie de ce projet que mène le club pour retrouver l’élite, je suis très heureux d’intégrer ce projet ambitieux.

Tu sors de trois saisons de L2, qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre un promu en National ?

Le président et l’entraîneur m’ont contacté il y a quelques semaines. Ils ont été très convaincants au niveau du projet et des ambitions. Le contact est bien passé avec l’entraîneur. Il y avait une réelle envie qu’on travaille ensemble. C’est vraiment important de sentir qu’un club vous veut vraiment. C’est un club ambitieux qui a des structures et des supporters.

Passons à ton parcours. Tu as été en centre de formation à Monaco. Comment c’était ?

Je suis né Marseille et après avoir joué en jeunes autour de Marseille, je suis parti au centre de formation de l’AS Monaco pendant quatre ans avant de signer mon premier contrat professionnel. J’ai intégré le groupe pro pendant un an. Il y avait Falcao, c’était la grosse équipe. C’était une expérience magnifique de côtoyer des grands pros, d’apprendre à leur côté, voir leur manière de travailler. Ç’a été très enrichissant, de supers années. Aux niveaux de la discipline et du travail, on m’a montré le chemin à suivre. Je tâche de le continuer.

Tu as ensuite joué en Slovénie, à Domzale, pourquoi être allé là-bas et quels souvenirs tu en gardes ?

J’ai été libéré tard, en octobre ou novembre, après la liquidation judiciaire d’Arles Avignon. Au mercato d’hiver, la piste la meilleure était d’aller là-bas. J’étais très surpris et au final ç’a été une bonne expérience. Luka Elsner était entraîneur. Il y avait un beau challenge de finir dans les trois premiers pour jouer l’Europe, ce qu’on a réussi. On a disputé des matchs superbes en Europa League, contre West Ham notamment.

La saison passée avec Nîmes a été compliquée.

Cela a été plus que compliqué. On est descendus, c’est une grande déception.

Après Sedan et Dunkerque, tu reviens dans le nord du pays après une année à Nîmes. Ça te manquait déjà ?

Le nord m’a souvent bien réussi, sur les plans sportif et familial. J’ai vécu une montée de National en Ligue 2 à Dunkerque. Mon fils est né à Dunkerque. A Rouen, j’arrive dans une nouvelle région et une nouvelle ville que je ne connais pas, mais tout le monde m’en dit le plus grand bien. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je vais découvrir la ville, la région et le club.

Quel style de gardien es-tu ?

J’aime les responsabilités que l’on a : commander et diriger une défense. Je suis un gardien tonique et dynamique qui aime les duels, plutôt complet. J’adore jouer au pied. Hors club, je ne joue jamais dans les buts. Le jeu au pied, il faut savoir l’utiliser à bon escient.

Un dernier mot pour les supporters ?

J’ai entendu beaucoup de bien sur les supporters et la ferveur au FC Rouen. J’ai hâte de découvrir ça au stade Diochon. En espérant qu’on fasse une belle saison pour les satisfaire.

 

L’avis de Maxime D’Ornano : « Avec Axel, les contacts ont été bons et les qualités sont là. Il est complet.  Je souhaitais une hiérarchie établie à ce poste. Nous avons un numéro 1 confirmé, qui a déjà évolué dans la division et même au-dessus. Un numéro 2 plus jeune, mais qui a déjà du vécu. Un numéro 3 très jeune que l’on peut former, aider, mais qui a aussi de l’expérience. On a respecté ce que l’on souhaitait faire avec un très gros travail de Doumé et Mathieu. »