Maximilien de Wailly : « Assurer la pérennité du club »
Premier bilan, projets sociaux, finances, relations avec la métropole, dossier Prunier : le président du FCR balaye l’actu récente autour du club.
Maximilien, pouvez-vous rappeler les grandes lignes du projet que vous portez avec Charles Maarek ?
Il y a eu un renouvellement pendant l’intersaison, tant au niveau sportif que de l’encadrement. À ce stade, il s’agit maintenant d’apporter de la stabilité, à tous les niveaux, avec une ambition mesurée mais tout à fait réelle. Au niveau de l’équipe première, l’idée est de produire un jeu offensif et attrayant, sans perdre de vue les objectifs comptables.
Quel bilan tirez-vous de vos premières semaines en tant que président du FCR ?
Sur le plan sportif, on a remodelé l’effectif tout en conservant les cadres du groupe. Ensuite, on réfléchit à propos des autres composantes du club, notamment l’association avec laquelle on a commencé à établir un programme de développement en partenariat avec la ville, la métropole et la région. L’objectif est de donner un nouvel essor aux équipes de jeunes et aux féminines. La communication est également en train d’évoluer, on l’a vu avec la vidéo de présentation des maillots. Il y aura des animations au cours de la saison, à destination du public et des partenaires. On est très satisfait de ce qui se met en place aujourd’hui et on va redoubler d’efforts dans les mois qui viennent.
On vous sait attaché aux aspects sociaux et éthiques. Quelles actions ont été mises en place ou initiées en ce sens ?
On travaille sur un certain nombre de projets sociaux, c’est vrai. Insertion de jeunes, réflexions sur le handicap, sur l’autisme… On est en contact avancé avec plusieurs associations sur tous ces sujets et ces projets seront mis en œuvre dès la rentrée.
Au niveau commercial et financier, quelles sont les pistes de développement envisagées pour augmenter les recettes et accroître la surface financière du club ?
Aujourd’hui, le club s’appuie sur un réseau de partenaires existants qui, dans leur grande majorité, nous ont renouvelé leur confiance. Je les en remercie. Ensuite, il y a deux axes de développement : rechercher d’autres partenaires locaux pour accompagner notre projet et prospecter à l’extérieur de la région. À ce jour, on est en discussion avec de potentiels sponsors, des entreprises d’envergure nationale qui pourraient nous rejoindre à brève échéance. Au niveau sponsoring et mécénat, on travaille avec le comité de direction sur des projets qui pourraient s’avérer rémunérateurs pour le club.
« On ne lâche pas Mondy »
Où en sont les relations avec la métropole et plus généralement, avec les collectivités locales ?
On a entendu les demandes de la métropole et fourni des documents très complets sur nos objectifs. Le dialogue est renoué et il est extrêmement constructif. On va désormais se revoir début septembre pour étudier tout cela mais je suis très positif quant à nos relations avec les collectivités.
Vous faites encore face à une certaine défiance de la part d’une frange des supporters. Qu’avez-vous envie de leur répondre ?
D’attendre de voir avant de juger. Comme pour tout dans la vie.
Où en est le dossier Mondy Prunier ? Sera-t-il bientôt à Rouen ?
C’est un dossier que je suis au jour le jour. Le joueur a dû retourner à Haïti pour se rendre au consulat et faire remplir des documents administratifs manquants. Il est toujours là-bas, son dossier est suivi par les services compétents qui tentent d’accélérer les choses. On n’est pas aidé par la situation à Haïti, qui est malheureusement très compliquée et retarde les choses. Mais à ce stade, on ne lâche pas Mondy, on continue d’avancer et je tiens à remercier un certain nombre d’intervenants politiques qui nous aident sur ce dossier complexe.
Un message à faire passer au public rouennais ?
On est aujourd’hui au début d’une phase de professionnalisation du club, à tous les niveaux. Les ambitions sont là, encadrées financièrement parce qu’on veut donner une assise solide au club et assurer sa pérennité. Maintenant, il faut que tout un écosystème se mobilise : joueurs, staff, bénévoles, supporters, partenaires publics et privés… On forme une collectivité où chacun a besoin des autres et c’est comme ça qu’on réussira : ensemble.