Nicolas Barthelemy : « Diochon me faisait rêver »
Marqué par l’échec de la montée en National il y a un an et demi, l’attaquant de poche du FCR veut tout faire pour aider le club à atteindre ses objectifs cette saison.
Nico, tu es un peu un globe-trotter normand puisqu’après avoir fait tes classes à Pacy, tu as joué à Dieppe puis à Quevilly avant d’arriver à Rouen.
Oui, j’ai fait toute ma formation et mes années en équipes de jeunes à Pacy, de 5 à 21 ans. L’année du dépôt de bilan, l’effectif avait été réduit et comme j’avais fait une année en 18 ans nationaux, je me suis retrouvé titulaire en CFA. Cela s’était plutôt bien passé et la saison suivante, je suis parti à Dieppe. Je suis resté trois ans au FCD, où j’ai connu une montée en CFA. Ensuite, j’ai signé à QRM, avec une montée en National, une autre en Ligue 2 et la redescente en National. Jusqu’à mon arrivée à Rouen à l’été 2019, avec une première saison où l’on passe pas loin de la montée, avec ce beau parcours en Coupe.
À chaque fois que tu changes de club, tu restes assez longtemps, c’est une constante dans ton parcours.
Quand j’arrive dans un club, j’essaie de m’inscrire dans un projet à long terme. Je ne suis pas là pour faire un an et repartir aussitôt. Quand je me sens bien quelque part, j’y reste.
National 3, National 2, National, Ligue 2. À part la Ligue 1, tu as évolué dans tous les échelons du foot français.
C’est vrai. Et ce que j’ai constaté, paradoxalement, c’est que plus tu descends de niveau, plus c’est dur. Je ne suis pas le seul à le dire. Le National 3 et le National 2, c’est hyper physique. C’est du combat. En National et plus encore en Ligue 2, tu as plus de temps pour t’organiser, les aspects techniques et tactiques sont prépondérants.
Quand tu as signé à Quevilly, tu avais dit à Paris-Normandie que l’une des raisons de ton choix était que tu voulais absolument jouer à Diochon.
Diochon, c’est un stade où j’allais de temps en temps quand j’étais jeune, notamment pour les tournois Pierre Vas. On adorait venir à Diochon, ça faisait rêver. J’avais des étoiles dans les yeux et j’espérais pouvoir y jouer un jour. Et j’y suis arrivé !
Il y a deux ans, l’équipe réalise un super parcours en Coupe mais rate la montée en National au profit de Saint-Brieuc. Avec le recul, tu échangerais cette épopée contre la montée en National ?
Oui, tous les jours. La Coupe c’était sympa, mais c’était éphémère. Cela ne vaut pas une montée. Le championnat, c’est le quotidien. Monter nous aurait fait passer un cap parce qu’on serait revenu dans une division nationale, avec des déplacements partout en France.
Malgré un recrutement séduisant, les performances du début de saison dernière ont été décevantes, notamment sur le plan offensif avec seulement 4 buts marqués en 8 matchs. Comment tu l’expliques ?
C’est un ensemble de choses. Mais on n’a pas eu beaucoup de réussite. L’année d’avant, les matchs qu’on devait perdre, on les gagnait. Tout nous réussissait. Je me souviens d’un match à Guingamp où on est mené 1-0, ils tapent deux ou trois fois le poteau et à l’arrivée, on gagne miraculeusement 2-1. L’an dernier, c’était l’inverse. C’est comme ça…
Malgré quelques départs, l’ossature de l’année passée est restée, ce qui peut faire gagner du temps en début de saison.
Oui, c’est important de prendre des points tout de suite. Après, certains n’ont pas vraiment eu leur chance sur le début de saison dernière alors qu’ils étaient des joueurs confirmés de National. Cette saison, c’est peut-être eux qui vont nous apporter ce petit plus qui nous a manqué. Parfois, d’une année à l’autre, tout change. Je pense que ça va le faire.
Tu auras 31 ans à la rentrée, tu te donnes encore combien de temps avant de raccrocher ? Et d’ici là, quel serait ton vœu le plus cher ?
Je me laisse encore quatre ans. Je fais attention à mon hygiène de vie, j’ai un petit gabarit donc je pense que j’aurai la longévité. Et d’ici là, mon souhait le plus cher, ce serait évidemment de monter avec Rouen. Ce serait magnifique.
Qu’as-tu envie de dire aux supporters avant cette nouvelle saison qui commence ?
Qu’il faut faire confiance à la nouvelle direction et aux nouveaux coachs. Qu’il ne faut pas juger avant même que la saison ait commencé. J’espère que les supporters nous feront confiance et qu’on répondra présent. Mais un club, c’est un tout. Et les supporters en font partie, ils auront leur rôle à jouer dans la réussite du projet.
« Un club, c’est un tout. Et les supporters en font partie »
Il y a deux ans, l’équipe réalise un super parcours en Coupe mais rate la montée en National au profit de Saint-Brieuc. Avec le recul, tu échangerais cette épopée contre la montée en National ?
Oui, tous les jours. La Coupe c’était sympa, mais c’était éphémère. Cela ne vaut pas une montée. Le championnat, c’est le quotidien. Monter nous aurait fait passer un cap parce qu’on serait revenu dans une division nationale, avec des déplacements partout en France.
Malgré un recrutement séduisant, les performances du début de saison dernière ont été décevantes, notamment sur le plan offensif avec seulement 4 buts marqués en 8 matchs. Comment tu l’expliques ?
C’est un ensemble de choses. Mais on n’a pas eu beaucoup de réussite. L’année d’avant, les matchs qu’on devait perdre, on les gagnait. Tout nous réussissait. Je me souviens d’un match à Guingamp où on est mené 1-0, ils tapent deux ou trois fois le poteau et à l’arrivée, on gagne miraculeusement 2-1. L’an dernier, c’était l’inverse. C’est comme ça…
Malgré quelques départs, l’ossature de l’année passée est restée, ce qui peut faire gagner du temps en début de saison.
Oui, c’est important de prendre des points tout de suite. Après, certains n’ont pas vraiment eu leur chance sur le début de saison dernière alors qu’ils étaient des joueurs confirmés de National. Cette saison, c’est peut-être eux qui vont nous apporter ce petit plus qui nous a manqué. Parfois, d’une année à l’autre, tout change. Je pense que ça va le faire.
Tu auras 31 ans à la rentrée, tu te donnes encore combien de temps avant de raccrocher ? Et d’ici là, quel serait ton vœu le plus cher ?
Je me laisse encore quatre ans. Je fais attention à mon hygiène de vie, j’ai un petit gabarit donc je pense que j’aurai la longévité. Et d’ici là, mon souhait le plus cher, ce serait évidemment de monter avec Rouen. Ce serait magnifique.
Qu’as-tu envie de dire aux supporters avant cette nouvelle saison qui commence ?
Qu’il faut faire confiance à la nouvelle direction et aux nouveaux coachs. Qu’il ne faut pas juger avant même que la saison ait commencé. J’espère que les supporters nous feront confiance et qu’on répondra présent. Mais un club, c’est un tout. Et les supporters en font partie, ils auront leur rôle à jouer dans la réussite du projet.