Joueur au parcours riche et atypique, Franck Betra s’est fait un nom la saison dernière en plantant dix buts avec Lusitanos Saint-Maur. Pour tout savoir de notre nouvel attaquant, ça se passe ici.

 

Franck, tu as déjà pas mal bourlingué à 25 ans… Peux-tu nous résumer ton parcours ?

J’ai été formé au Paris FC, avec notamment une très bonne saison en U17 Nationaux où j’ai inscrit 13 buts. La formation du PFC étant pas mal observée par les recruteurs à l’époque, j’ai eu le choix entre partir au Chievo Verone ou à Sheffield Wednesday. J’ai fait le choix de l’Angleterre et signé mon premier contrat pro à 17 ans mais je me suis fait les croisés et ça m’a pris un an pour revenir. Je suis ensuite parti en D1 grecque, avant de passer par la Slovénie et enfin revenir en France. À Bobigny puis à Angoulême, les saisons ont été écourtées par le Covid et j’ai rebondi la saison dernière à Lusitanos Saint-Maur.

Une saison pleine avec 27 matchs en N2 pour 10 buts marqués, ton meilleur total en carrière chez les seniors…

Oui une très bonne saison. Les dirigeants voulaient me prolonger mais j’avais des touches en National, qui ne se sont malheureusement pas concrétisées, entre autres parce que j’ai été mal conseillé. Alors quand le projet du FC Rouen est arrivé, je n’ai pas hésité.

Qu’est-ce qui a motivé ta décision de rejoindre le FCR ?

Je connaissais un peu le club à travers Kader N’Chobi, avec qui je discutais quand il jouait ici. Le discours du coach et celui du président m’ont convaincu et puis il y a les supporters. J’ai regardé des vidéos sur les fans rouennais et on n’a pas l’impression d’être en N2. On se croirait limite en Ligue 2. Certaines images m’ont rappelé la Grèce ! Avant même de signer, il y avait déjà des supporters qui me souhaitaient la bienvenue.

Tu joues en pointe mais tu n’hésites pas à décrocher pour participer au jeu et jouer en déviations…

C’est vrai. Mais moi je m’adapte à ce que le coach demande. La saison dernière je jouais seul en pointe, donc je devais faire les deux : décrocher et prendre la profondeur. Pour le reste, j’ai un profil plutôt rapide et percutant.

Le jeu de tête a l’air plutôt pas mal aussi.

Oui, j’ai dû marquer 4 ou 5 buts de la tête la saison dernière. Disons que je me débrouille (rire). De manière générale, un attaquant moderne doit évidemment marquer mais il doit aussi savoir garder le ballon et faire jouer l’équipe quand il le faut.

Un mot pour les supporters ?

Merci à eux pour l’accueil sur les réseaux sociaux ! J’ai reçu pas mal de messages, ça fait plaisir. J’espère que je pourrai leur apporter ce qu’ils attendent.