Créateur et directeur d’exploitation du restaurant French & Fried, lancé il y a deux ans face au stade Robert-Diochon, Jaouad Moatassim est partenaire du FCR et donnera le coup d’envoi du match face à Chartres.

Jaouad, quel est votre parcours professionnel ?

Je suis originaire de Saint-Etienne-du-Rouvray. Après mon BTS, j’ai travaillé à l’international pendant cinq ans en tant qu’automaticien. Ensuite, j’ai ouvert ma propre société de transport et géré d’autres business à l’étranger. Et quand je suis rentré en Normandie, j’ai ouvert mon restaurant, juste avant la crise sanitaire.

Vous n’aviez jamais travaillé dans la restauration avant French & Fried ?

Non, d’ailleurs je ne me considère pas comme un restaurateur mais plutôt comme un businessman. Je suis un gestionnaire. Il m’arrive de me mettre aux fourneaux, mais uniquement chez moi !

Quel est le concept de votre restaurant et pourquoi ce nom « French & Fried » ?

C’est tout simple : « French » parce que je suis français et « Fried » parce qu’on est spécialisé dans le poulet. Or, aujourd’hui quand on parle de poulet, on pense tout de suite « à l’américaine ». Alors que le poulet fait partie de la gastronomie française.

Quel est votre plat signature ?

Notre spécialité, ce sont les wings. Nos wings sont incontournables, tout est frais, fait maison, avec des sauces maison également. Certains viennent du Havre et même de Paris pour les goûter.

Comment avez-vous développé la marque ?

Jusqu’à aujourd’hui, on a toujours refusé de faire de la pub, on voulait que la marque se fasse connaître uniquement par le bouche-à-oreille, parce qu’on est sûr de la qualité de nos produits. Notre nouvelle carte va bientôt sortir et on espère se développer rapidement, ouvrir d’autres restaurants, créer une franchise…

Quel est votre rapport au foot ? Avez-vous joué vous-même ?

J’ai joué au Stade Sottevillais jusqu’en moins de 18 ans, puis j’ai basculé sur l’athlétisme jusqu’à ce que mes études prennent le dessus.

Pourquoi avoir décidé de soutenir le FCR et que vous apporte ce partenariat ?

En rentrant en France, j’ai constaté un manque de liant entre les gens. Ce n’était plus comme avant. Quand j’ai ouvert le restaurant, c’était dans une optique de convivialité et pour devenir un acteur de ma ville. J’estime qu’on a une âme à retrouver dans la métropole et ça m’a semblé logique de me rapprocher du FCR. Géographiquement, il n’y a pas plus proche et puis il y avait des affinités et des valeurs communes. Et puis bon, c’est ce club qui m’a fait rêver gamin. J’en ai sauté des murs pour voir les matchs, à l’époque (rires) !

Les joueurs du FCR sont venus se restaurer chez vous dernièrement. Est-ce bien raisonnable pour des sportifs ?

Ce n’est que du poulet ! Au niveau des protéines, c’est ce qu’il leur faut !

Avez-vous constaté une augmentation de la fréquentation les soirs de match ?

On pourra voir ça quand on sera vraiment sortis de la crise sanitaire. Pour le moment, on sent bien que la vie n’a pas encore vraiment repris son cours. Mais je sais que le FCR va m’apporter de la notoriété.